L’habit ne fait pas le moine, mais fait cette personne si
prisée et si appréciée, puisque c’est notre image qui nous définit. On est ce
qu’on porte.
C’est là où la mode prend sens. Elle n’est pas cette tendance de
pantalons serrés ou de chapeaux pointus, ni cette tenue que porte le môme et le
vieux, ceci est un gout influencé. Par contre, la ‘Mode’ est ce limpide esprit
qui ouvre les portes de l’au-delà, qui n’est étriqué ni d’une période
temporelle, non plus d’une grande quantité de produits destinée à la vente.
Elle est subjective, partiale, n’est porté que par ce libertin qui fait plaisir
à ses désirs si saugrenus.
Prenons comme exemple le Maroc, c’est vrai que la mode, donc le goût des gens, diffère d’un peuple à l’autre, selon son style de vie, sa nature et sa concupiscence. Sans oublier de lier tout ça au pouvoir économique du pays, puisque la mode ne peut se faire qu’a des objets commerciaux, la mode des architectures des maisons, des habits, des sens artistiques, ça peut s’étendre idéologiquement parfois, ce qui donne la mode des ‘ Pensées ‘. Ce qui nous mène à douter si la mode n’est que l’aliénation des clients, une certaine pêche capitaliste, afin d'accroître le taux de demande du produit à la mode, et comme ca assurer un bénéfice bien plus vaste. Mais ceci est une vu si objective,
Cependant, on peut dire que la mode au Maroc est flasque, abjecte. On n'est pas assez instruit en mode, d'autre part ça nécessite un certain budget assez trempé et rigidifié. Et pour que le peuple s'incline vers une voie fructifiante en ce monde si étendue, on a besoin d'une révolution, oui, une contre nous même, afin de s'aliéner et la mode, qui est le chemin de la réussite.
La mode constitue le peuple, et c'est elle qui assure sa
survie dans ce monde, où ce qu'on porte nous définisse.
Auteur [Walid Gomez - Responsable Mode et beauté]
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